Naples : Pompéi
POMPEI : c'est une promenade dans une forte et prégnante histoire, celle des derniers jours de cette ville engloutie sous les nuées du volcan, celle de ses habitants dont nous voyons les traces tout au long de la "visite".
cette ville impressionne, plus que les ruines de la Rome antique, par le témoignage presque "vivant" (si l'on ose dire) que l'on a sous les yeux.
les alignements d'échoppes au long des rues tracées au cordeau, les trottoirs et les passages protégés, les restes des boutiques et restaurants, les demeures aristocratiques s'ouvrant sur un paysage sublime, dont on respire encore aujourd'hui le parfum des pins, des arbustes méditéranéens. Des lieux de vie publique, des lieux de culte, des lieux de fête et de loisirs divers.
petite ville, morte morte, mais vivante malgré tout.
Je m'attendais à rencontrer nombre de visiteurs : c'est "pire" que cela. des groupes énormes de touristes, certains droits sortis des bateaux de croisière qui relâchent dans le port de Naples (20-30 bus les y attendent dès la sortie). Tous derrière les petits drapeaux rouges ou verts ou derrière une ombrelle ....
Finalement, comme dans une ville "normale", ces groupes suivent un tracé bien défini, et l'on peut tout de même s'en extraire. Mais il faut bien, aussi, les rencontrer.
je touche du doigt ceci : la visite de Naples c'est pour beaucoup : 2-3 "spots" dans Naples, Pompéi et Capri. Et comme le dira un monsieur français suant à grosses gouttes derrière son guide : "heureusement que tout à l'heure y'a le bateau et la piscine". Bien bien !
un petit conseil pour acheter ses billets : les acheter à la gare en arrivant (on trouve tout de suite les guichets) , zapper les caisses officielles : c'est le même prix, très peu d'attente, alors qu'aux caisses du site, c'est 500 mètres de queue sous le soleil. Ne pas oublier de demander les billets gratuits pour les enfants : vous seriez obligés d'y retourner. (cela nous est arrivé). Avec ces billets, on se présente directement à l'entrée et c'est tout bon.
donc voici Pompéi, que les filles attendaient impatiemment de visiter.
visitons, sans paroles.
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